Olympus VP10 : test de l’enregistreur audio de poche

Si vous cherchez un enregistreur audio au format de poche, le Olympus VP10 est un très bon choix, malgré quelques défauts

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Olympus est un maître de l’enregistrement audio sur de petits appareils portables depuis 1969. Autant dire que la marque connait la musique.

Le marché des enregistreurs audio portables est en stagnation, la faute aux smartphones, avec lesquels on peut faire à peu près la même chose. Mais les appareils dédiés se vendent toujours bien. Et voici donc l’un des derniers sortis, le Olympus VP10. Il ressemble à un stylo, et c’est normal puisque c’est un enregistreur destiné à toujours être conservé dans la poche.

Olympus VP10 : petit, discret et malin

Ressemblant beaucoup à un stylo, le Olympus VP10 est tout petit, on peut donc le garder constamment dans son sac ou même dans sa poche de veste ou de chemise. On peut aussi y brancher un casque, pour réécouter ses enregistrements, ou même de la musique, que l’on peut copier dans sa mémoire interne.

Il est équipé d’un port USB intégré. C’est pratique puisque vous n’aurez pas besoin de vous balader avec un câble pour le brancher sur votre ordinateur. Et quand vous le connectez sur un PC ou un Mac, il est détecté comme une clé USB. On ne peut pas faire plus simple. Détail appréciable : le Olympus VP10 est aussi livré avec une petite rallonge USB qui s’avère utile si vous avez du mal à brancher directement l’enregistreur sur un port USB difficile d’accès sur votre ordinateur.

Le Olympus VP10 offre une autonomie très confortable. Il fonctionne avec une pile rechargeable qui est fournie, ou une pile classique. Avec la pile incluse, l’autonomie annoncée est de 27 heures. Après l’avoir testé, je peux vous confirmer qu’il les atteint sans problème, avec même 45 minutes de plus.

La pile fournie se recharge en moins de 30 minutes et vous pouvez bien sûr le charger en le branchant sur n’importe quel port USB, y compris celui de votre ordinateur. Avec une autre pile, rechargeable ou non, l’autonomie dépendra de sa capacité.

Un bouton poussoir pour lancer l’enregistrement 

Pour lancer l’enregistrement, c’est super simple : il n’y a même pas besoin de regarder l’appareil. Il suffit de pousser un petit bouton vers le haut, l’enregistrement commence. Pour l’arrêter on pousse dans l’autre sens. C’est à mon avis la meilleure idée pour gérer les enregistrement de manière rapide et discrète.

Mémoire interne de 4 Go, mais non extensible

Le VP 10 possède une mémoire interne de 4 Go. Elle lui permet d’enregistrer environ 12 heures en mode PCM, c’est à dire sans compression. C’est le mode d’enregistrement qui offre la meilleure qualité. Il est aussi possible de passer en mode Mp3 à 128 kbps ou WMA. On peut ainsi enregistrer jusqu’à 68 heures d’audio. C’est beaucoup, et pour de la prise de note audio, le MP3 suffira largement.

Enregistrement stéréo de qualité, mais pour la voix uniquement

La qualité du son est plutôt correcte. Le Olympus VP 10 enregistre d’ailleurs en stéréo. Il propose plusieurs modes scènes pour les enregistrements dans différentes configurations. Il y a par exemple un mode réunion, un mode pocket, qui coupe les vibrations et les frottements, le mode dictée, et le mode conférence.

Chacun de ces modes propose d’appliquer des paramètres qui, s’ils ne sont pas modifiables, permettent d’adapter l’enregistrement à ces différentes situations. Par exemple, un compresseur de son permet au VP10 de bien faire ressortir les voix dans un environnement bruyant ou quand tout le monde ne parle pas au même niveau sonore. On peut aussi activer un filtre qui coupe les fréquences graves pour mieux attendre les voix et moins les bruits parasites.

Personnellement, j’ai désactivé tous ces modes pour avoir la meilleure qualité lorsque j’ai testé le VP10.

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Le Olympus VP 10 propose un mode de lecture qui permet de faire des pauses pendant l’écoute. Ce mode s’avère très pratique si vous souhaitez reprendre des notes en réécoutant vos enregistrements.

Mais avec quelques inconvénients gênants

Malgré ces très bons points, le Olympus VP10 est loin d’être parfait. Ainsi, il est impossible d’étendre la mémoire interne. Il faudra se contenter de ses 4 Go. C’est dommage, un port Micro SD aurait été bien pratique.

Ensuite, et c’est mon avis personnel, un de ses plus gros défauts vient de sa conception. Il est impossible de le faire tenir debout ! Et ça ne tient pas à grand chose (c’est le cas de dire), puisque le capuchon qui se situe à l’opposé des micros est biseauté. S’il avait été plat, on aurait pu le poser debout sur une table, mais là, c’est impossible.

Une navigation peu intuitive et des boutons peu pratiques

Autre petit détail gênant, la navigation dans les menus n’est pas super intuitive. On ne sait pas toujours sur quel bouton il faut appuyer pour accéder aux différentes fonctionnalités et réglages. Et quand on appuie pour valider un choix, il y parfois un temps de latence avant d’voir le résultat sur l’écran.

Enfin, et c’est lié avec le point précédent, et toujours de par sa toute petite taille, les boutons sont très difficiles à manipuler. Si vous avez de gros doigts boudinés, vous allez en baver. Il m’est arrivé plusieurs fois d’appuyer sur le mauvais bouton involontairement…

Des micros très, parfois trop sensibles

Enfin concernant, la qualité audio, les micros sont très sensibles. Ils sont donc très bien pour capter le moindre son et pour la prise de note audio dans toute situation.

Mais les micros enregistrement aussi beaucoup de sons parasites. Quand on active les filtres pour les supprimer, la qualité générale s’en ressent, la voix perd en qualité. Pas grave si vous enregistrez des cours ou une réunion, mais plus gênant si vous souhaitez utiliser le VP10 comme micro pour vous enregistrer dans une vidéo. Si vous voulez avoir un aperçu de la différence avec un vrai micro, regardez, et écoutez la vidéo.

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